Après 50 ans, les fuites urinaires peuvent faire partie des désagréments de la ménopause. Nos conseils pour traiter le...
L’incontinence urinaire touche surtout la femme âgée, même si elle peut se manifester chez des femmes jeunes. Examinons plus précisément qui est concerné, pourquoi et comment identifier les différents types de fuites urinaires.
25/10/2021
Il est difficile de savoir combien de femmes sont touchées par l’incontinence urinaire. On estime qu’environ 3 à 4 femmes sur 10 auraient des fuites urinaires au cours de leur vie :
Un problème d’incontinence urinaire chez une femme jeune (moins de 40 ans) a tendance à se manifester par des pertes urinaires lors de certains efforts physiques. Mais l’incontinence urinaire chez la femme jeune est parfois due à un problème d’instabilité vésicale : une hyperactivité de la vessie avec spasmes (et plus rarement, l’incontinence par regorgement).
Globalement, l’incontinence urinaire chez une femme plus âgée, ce sont assez souvent des besoins urgents difficiles à maîtriser.
Des femmes peuvent connaître ces deux types de symptômes, donc une incontinence mixte.
La cause d’incontinence urinaire chez la femme la plus courante est l’affaiblissement des muscles du plancher pelvien (le périnée) ou des sphincters de la vessie, c’est-à-dire le sphincter urétral interne (que l’on ne contrôle pas) et le sphincter urétral externe (que l’on contrôle).
L’autre grande cause d’incontinence urinaire chez la femme est la ménopause et/ou le vieillissement. Ou plutôt un ensemble de causes. La baisse du taux d’œstrogènes n’est pas la seule responsable.
Il existe des formes d’incontinence urinaire à cause d’un problème neuropathique ou d’une maladie neurologique. Les fuites urinaires peuvent aussi être un effet secondaire de médicaments.
L’incontinence urinaire d’effort touche des femmes de tous âges, même si elle serait plus fréquente après 50 ans. Les fuites urinaires se produisent alors que vous ne ressentez pas l’envie d’uriner. Éternuer, tousser, rire, soulever une charge sont des situations dans lesquelles elles surviennent. Il peut s’agir d’un problème urétro-vésical, un manque de tonus musculaire ou les deux.
L’incontinence urinaire par impériosité chez la femme est aussi appelée vessie hyperactive. Moins courante, elle se caractérise par des envies pressantes à cause de contractions anormales de la vessie. On connaît plusieurs causes (obstruction, calcul, infection, diabète et neuropathie…), mais elles ne sont pas élucidées chez toutes les femmes concernées.
De nombreuses femmes souffrant d’hyperactivité vésicale ont une pollakiurie : envies fréquentes d’uriner, même la nuit pour certaines.
L’incontinence urinaire par regorgement est le fait que la vessie trop pleine se vide par fuites urinaires (rétention d’urine). Mais c’est essentiellement une incontinence urinaire chez l’homme.
Comment soigner l’incontinence urinaire chez la femme ? Si des traitements naturels peuvent être intéressants, un bilan urodynamique permet d’accéder à des traitements plus efficaces, les médicaments et les exercices de rééducation périnéale. La chirurgie est parfois préconisée. Il existe différentes interventions.
Les protections pour l’incontinence urinaire sont nombreuses. Elles se déclinent en serviettes absorbantes, slips jetables, culotte d’incontinence, couches pour adultes de type pants, changes complets… Une vessie peut contenir jusqu’à 700 ml d’urine environ. Les protections les plus absorbantes peuvent capter au moins 5 fois plus de liquide. Elles sont néanmoins discrètes, pouvant être portées le jour.