L’obésité est un facteur de risque bien connu de l’incontinence urinaire. Chez les personnes en situation d’obésité sévère, l’incontinence...
L’incontinence urinaire peut s’accompagner de fatigue et cette dernière peut accentuer les fuites urinaires. Nous explorons ici les principaux éléments qui les relient et abordons aussi l’envie d’uriner et l’infection urinaire, plus souvent associée à la fatigue que l’incontinence.
30/08/2024
Lorsque l’on parle de l’incontinence urinaire, la fatigue est un sujet assez rarement évoqué.
Pourtant, la fatigue peut accentuer les symptômes de troubles urinaires. En cas de fuites urinaires dues à l’incontinence d’effort, il est conseillé de se ménager, car la fatigue a tendance à faire empirer les choses. Quand on a envie d’uriner souvent, la fatigue peut nettement réduire les réactions pour éviter les fuites. Et une grosse fatigue, ou une fatigue chronique, peut contribuer à l’affaiblissement des muscles pelviens, ce qui augmente le risque d’incontinence urinaire.
La fatigue est un symptôme de plusieurs maladies affectant les nerfs qui contrôlent la vessie et les muscles du plancher pelvien : sclérose en plaques, Parkinson, neuropathie diabétique. Mais plus fréquemment, incontinence urinaire et fatigue ne sont pas des symptômes alarmants en eux-mêmes. Excepté lorsqu’ils s’accompagnent d’autres signes préoccupants, par exemple, une urine trouble ou avoir du sang dans les urines.
L’infection urinaire et la fatigue intense sont caractéristiques d’un stade déjà avancé : en général, une infection urinaire fatigue légèrement et les symptômes sont plutôt l’envie d’uriner, avec une sensation de brûlure à la miction.
La fatigue n’est pas typiquement associée à la dysurie ou difficulté à uriner, souvent liée à l’infection urinaire, mais elle peut apparaître si l’état de santé se dégrade ou si le trouble urinaire est provoqué par un problème de santé plus grave.
Certaines personnes peuvent ressentir des maux de tête et de la fatigue en cas d’infection urinaire, ce qui peut être un signe de déshydratation (ou de fièvre) et il est recommandé de consulter immédiatement.
À noter que l’incontinence urinaire peut faire augmenter le risque d’infection urinaire.
Les conséquences d’une incontinence urinaire peuvent provoquer de la fatigue, notamment devoir se lever la nuit pour uriner, ainsi que le stress ! Il ne faut pas négliger le stress engendré par le risque de fuite urinaire, présent au quotidien chez beaucoup de personnes. L’incontinence par impériosité a tendance à entraîner des pics de stress.
Tenez aussi compte du fait que la fatigue est un effet secondaire de médicaments utilisés dans le traitement de l’incontinence urinaire, les traitements à effets anticholinergiques ou alpha-agonistes, connus pour entraîner de l’insomnie. Découvrez aussi des remèdes naturels contre l’incontinence.
Il est important de prendre soin de soi, quand on connaît l’impact psychologique de l’incontinence, souvent une préoccupation constante qui empêche de sortir et profiter de la vie. N’hésitez pas à en parler à votre médecin.
Parmi les recommandations les plus utiles pour reprendre le contrôle, établissez un calendrier mictionnel et cherchez les protections d’incontinence les plus adaptées à vos habitudes.
Surveillez votre alimentation et votre hydratation et pour améliorer la qualité de votre sommeil, et essayez de vous coucher et de vous lever aux mêmes heures. Il est également essentiel de se changer les idées, pour lutter contre le stress, et de pratiquer une activité physique régulière.
Sont particulièrement conseillés en cas d’incontinence urinaire s’accompagnant ou non de fatigue : la marche, la natation, le yoga, les Pilates, la gym douce, le tai-chi-chuan.